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Mon Histoire commence en août 93, le 11 du mois plus précisément, ma mère Élisabeth Grime, a du accoucher en urgence a 7 mois et demi car, prématuré j'étais réellement pressé de sortir. Cela annonçait déjà au reste du monde que j'allais vraiment être mec chiant ... C'est ma mère qui me disait toujours ça, malgré le fait qu'elle m'aimait. Je pense que j'ai du hériter de son humour et de son sens de la repartie. Mais les années passèrent  et je commençais a me poser des questions existentielle:  comme pourquoi je n'avais pas de père ; pourquoi j'étais si blanc et nerveux alors que ma mère ne l'est pas du tout. Elle a mit du temps avant de me répondre et de me mettre les points sur les "i". En réalité, j'ai pris connaissance de mon patrimoine génétique qu'à partir de mes 11 ans où je suis tombé sur une photo ancienne que ma mère avais planquée dans un carton remplit de tout et surtout de rien. J'y ai vue ma mère plus jeune assise sur une moto et a ses côtés un homme blanc avec une grosse barbe et pleins de tatouages.

 

Quand j ai montré cette photo à ma mère elle est tombée en larmes je n'ai pas compris ce qu'il se passait. Je ne pensais pas avoir fait quelque chose de mal pour moi ce n'étais qu'une photo... Après avoir sécher ses larmes, ma mère ma expliquée que l'homme sur la photo n'étais autre que mon père:  Lester Arnold, le président d'un club de motard avec qui ma mère avait  flirté pendant quelques années.

 

Quand je lui ai demandé pourquoi ils n'étaient plus ensemble elle m'a simplement répondu, quand général les motards n'aiment pas les gens de couleur. Ce que je n'ai pas réellement compris a mon jeune âge. Pour moi il n'y avait aucune différence  à être blanc ou noir, mais j'avoue que je n'appréciais pas forcément les asiatiques à cette époque là. J'avais du tenir ça de mon père.

 

Quelques année plus tard vers mes 15ans, alors que je glandais dans les rue de Broker, j'ai fais la rencontre d'un Jamaïcain qui se faisait appeler "Little Jacob" il étais assit sur un banc dans le parc. "Hé'yo p'tit viens voir par là" me dit-il. Sans crainte réelle, mais avec méfiance j'ai étais le voir, il me demandait ce que je faisais là au lieu d'aller en cour. Je lui ai littéralement dit que je m'en battais les couilles de ça. Il se mit à rire et m'a demandé si je ne cherchais pas un moyen de me faire de la thune facile. Je lui demandait ce qu'il fallait que je fasse exactement, il ma répondu que je devais amener des paquets d'un endroit à un autre, et que je serais payé a chaque fois que j'en aurais livré un. Cela me semblait plutôt facile, j'ai donc accepté sa proposition. Il ma demander de le suivre jusqu'à une vielle case à côté du parc et là, j'ai rencontré un autre Jamaïcain qui parlait bizarrement: Il s’appelait "Real BadMan". je comprenais que dalle a ce qu'il me disait. Jacob servait d'interlocuteur, il m’expliqua que ces livraisons c'était pour BadMan. C'est à ce moment que je suis devenu coursier, voir dealeur car dans les paquets se trouvait de la Weed.

 

Je voyais toujours Jacob et Badman en fumer.  Moi aussi j'voulais avoir l'air cool et être faya... en vrai, je venais de prendre un virage a 90° dans ma vie. J'me suis mis a fumer comme un pompier tous les jours, j'étais déchiré. J'ai même commencé a écouter du Reggae sur la radio TuffGong qui regroupé tous les meilleurs son de Bob Marley. Jacob le considérait comme un Dieu, comme un exemple. J'ai suivi son délire. J'étais connu partout comme étant Ben le Rasta Blanc. J'avais même des Dreadlocks (même si j'étais châtain blond) . Ma mère elle, appréciait moyennement  le fait que je m'étais mis à fumer, mais elle préfère l'herbe à "la poudre blanche qui détruit les hommes".

 

A mes 16  ans, Jacob m'a offert un cadeau particulier: un authentique 9mm mais il tenait a m'entraîner avant de me laisser seul, dans les rues avec mon nouveau joujou. Les semaines passèrent et j'étais devenu un très bon tireur. Jacob était fier de moi: Je me souviens qu'il me  dit "ça y est maintenant tu es un RudeBoy,  Ben" j'étais fier j'avais un surnom qui me collait parfaitement à la peau, comme ci ce nom avait été crée spécialement pour moi.

 

Quelques mois plus tard, un peu avant mes 17 ans, une bande de russe ou bulgare est venu chercher la merde au gens du quartier ils voulaient faire payer les commerçants pour une protection dont ils n'avaient pas besoin. D'ailleurs, certains n'étaient pas d'accord, comme Mr Brown qui s'est énervé contre ces types.  l'un deux a sorti une arme et l'a pointé sur Mme Brown. Alors, là j'ai vu rouge!  toute ma défonce était descendue,  j'ai sorti mon calibre de mon futal' et j'ai tiré dans le bras du type. il a lâché son arme. Mr Brown l'a récupéré et les autres Rasta du quartier ont rappliquer,  faisant fuir les racketteurs. A partir de ce jour tout le monde savait que le "RudeBoy" n'était pas juste un surnom, mais bien là, déterminé a protéger les siens.

 

A mes 18 ans ma mère est tombé malade cancer du sein... je pleurais des nuits entières a voir son état de santé se dégrader, d'année en année. Malgré le fait que je dépensais la quasi totalité de mes thunes dans les soins médicaux etc.  les toubibs ne pouvaient plus rien pour elle. Je me suis mis a boire, beaucoup. A me battre pour une queue de cerise quand mon sang était plein d'alcool. J'ai enchaîné les nuits au poste  de police ou dans les rues, j'ai fais quelques cambriolages, dans l'idée de trouver et de revendre des bijoux  ou trouver du cash pour les soin médicaux de ma mère... qui  était revenu chez nous mais elle étais dans un lit médical ou je ne sais plus quoi, sous perfusion etc, Soit disant il n'y avait plus de place à l'hôpital. Pfouarf plutôt que on était trop pauvre pour pouvoir rester à l'hôpital assez longtemps.

Là, encore une fois ma vie a prit un virage a 90° car quelques mois après être revenu chez nous alors que j'étais parti voir Jacob pour toucher un truc l'appartement ou  ma mère et moi vivions, était entrain de prendre feu. Quand je suis arrivé sur place les pompiers étais-là. Tout l'immeuble était en flamme! J'ai demandé aux voisins s'ils avaient vu ma mère sortir. Personne n'a su me répondre sauf une vielle qui m'a expliqué que personne d'autre n'était sorti de là et qu'avant que l'incendie ce déclare une bande de Bulgares ont volontairement mit le feu au bâtiment,  et qu'ils s'étaient enfui à bord d'une Willarde beige. J'avais la haine! Une putain de boule  au ventre mais je me sentais si affaibli en même temps de perdre ma mère comme ça d'un claquement de doigt...  Depuis, j'étais ivre du soir au matin encore pire qu'avant je méprisais tout le monde j'envoyais même boulet: Jacob qui ne faisait que  de m'appeler sur mon tel...

 

Deux années sont passées, après la mort de ma mère et je n'ai toujours pas su ce qui était arrivé aux incendiaires ni même si la police avais ouvert une enquête.

De temps en temps pour me faire du blé je retournais  dealer pour Badman mais c'était plus comme avant... puis quelques jours avant mes 23 ans Jacob m'a parlé d'un coup qui pourrait rapporter au moins $10000  et que l'ont se partageraient la somme. Le deal était simple: je devais  retrouver un type à Bohan puis récupérer une mallette avec l'argent pour enfin,  contacter Jacob pour lui donner un signal pour qu'il fasse partir la Weed de son côté. Il restait quelques semaines avant ce deal et j'ai mis en place un plan pour me tirer de cette merde qu'est la vie à Liberty City. J'ai étais acheter un billets d'avion en direction de Los Santos dans l'état de San Andreas et j'ai attendu le jour J.

 

Quand j'ai reçu le texto de Jacob me disant que le type était sur place et qu'il m'attendait.  j'ai pris la caisse de ma mère et je me suis rendu au rendez-vous avant de descendre de la caisse j'ai tchéquer: mon arme et mes balles, j'ai pris une profonde respiration et je suis allé  voir la type en question: 

- "C'est toi le type de Jacob" ? Me demande t'il.

Sans donner de réponse j'ai sorti mon glock et je lui ai collé deux balles dans la tête.. Malgré le fait que j'avais déjà tiré sur quelqu'un c'était la première fois que je tuais une personne de sang froid. J'ai mis mes émotions de côté, j'ai pris la mallette, je suis remonté dans la caisse de ma mère et je suis parti  en trombe vers l'aéroport,  jetant mon portable sur le trajet... Je suis monté dans l'avion sans même me retourner et j'ai dis adieu a tout ce qui me restait ici "Prépare toi LS j'arrive"

Je me moquais royalement du fait que je n'avais ni famille ni connaissance la bas. Ni même de vêtements de rechange avec la somme que j'avais en poche je pourrais facilement me trouver tout ça sur place.

 

Je suis arrivé sur place sur les coups de midi, j'ai pris un des nombreux Taxi qui attendaient  des clients devant les portes de sorties et je lui ai demandé de me conduire à l hôtel le plus proche et je me suis retrouvé non loin de la plage avec une magnifique vue sur l'océan. J'ai commencé a dépenser mes économies dans les vêtements, les paris sportifs et  dans  un club de strip': Le Vanilla Unicorn et je me suis vite retrouvé à la dech'.  Plus assez pour payer l'hôtel. Je me suis retrouvé à vivre avec une bande clodos sous un pont derrière le Vanilla. J'y suis resté que deux semaines mais ça  a été  les plus longues semaines de ma vie.

 

Un soir, alors que je fumais une clope taxée a un passant j'ai vu débouler un groupe de motards. En voyant leurs Patch,  j'ai vite compris qu'il s'agissait d'un MC. Sans savoir pourquoi je suis parti jeter un coup d’œil à leurs bécanes. J'adorais ce genre de Western! Avec leurs gros moteurs etc. D'ailleurs,  l'un des membres ma clairement fait comprendre que je devais pas rester là qu'il valait mieux que je parte. je lui ai expliqué que je venais juste regarder,  quand un femme sublime s'est approché de moi et m'a demander ce que je foutais là car mis a part que je n'avais pas de vêtements propres,  je ne ressemblais pas aux autres clochards,  que j'étais trop jeunes pour être là.

 

J'ai commencé a expliqué que j'ai du partir de Liberty City... Après avoir écouté quelques épisodes de ma vie, elle me demanda si je n'étais  pas à la recherche d'un "boulot" (j'avais l''impression de revenir quelques temps en arrière). Le lui ai demandé ce qu'elle avait à me proposer. Elle m'expliqua rapidement qu'elle cherchait des nouveaux membres pour son MC. Cela aurait pu m'intéresser mais je n'avais ni Bécane, ni permis moto. Elle m'assura que c'était qu'un détail. elle me fila une adresse et quelques billet :

- " Prend cet argent, lave toi quelque part et met toi des vêtements propres. Avec ça tu devrais avoir de quoi t'acheter de nouvelles sapes au Binco' du coin. Si tu te sens prêt, rejoins nous demain en début d'après-midi à cette adresse."

 

Sans même attendre ma réponse. Ils se mirent à remonter sur leurs bécanes. Comment pouvait-t-elle savoir si j'allais vraiment venir à ce rendez-vous? J'pourrais très bien me défoncer d'avantage avec ces quelques dollars...

 

Le lendemain matin. Je mettais rend au Binco achetant un jeans, des sous-vêtements, un t-shirt et une petite paire de basket.  Je partais en métro direction la Piscine Municipale pour pouvoir m'y doucher...   Puis, je pris la direction du rendez-vous m'arrêtant manger un bout au FastFood du coin. 1h plus tard j'arrivais  sur le lieu du rendez-vous. "TEQUI-LA-LA" Une sorte de Pub'. Fermé. Je fis le tour et je voyais des bécanes qui étaient garées .  -

" Hey blanc bec! " j'me retourne et je revois la femme de la veille, Clope au bec. Elle m'avait dit son nom hier.  Faith Blake -  la présidente du Club.  elle me fit un signe de la tête et je pénétrais dans une porte qui menait tout droit à un garage, je l'a suivais au pas . Rentrant dans une nouvelle pièce. Un bureau à vue d’œil. Toujours la clope à la bouche, elle fouilla dans une armoire puis se retourna, me jetant un t-shirt noir à la gueule. Dans le dos une sorte de banderole où il était écrit "Hangaround"...  Elle se posa à son bureau, les pieds dessus et me demanda de m'assoir. Elle m'expliqua un peu le topo, de ce que j'allais devenir. En réalité, sans m'en rendre compte je suivais les traces de mon père.

 

Après de longs mois, j'étais devenu un Prospect. Le taf ingrat? c'était pour ma poire, mais à côté de ça, la team était au top. D'ailleurs, c'est pendant cette période que j'ai fais la connaissance d'une personne qui aujourd'hui est chère a mes yeux. Alors que je me  baladais près de la Zancudo River, par une belle journée ensoleillée, une énorme explosion s'est fait retentir en direction du pont ferroviaire  au dessus de la rivière, puis des coups de feux ont retentit et des hélicos ont survolés le ciel,  et d'un coup les bruits ont commencés a s'éloigner.. Je me suis approché de la zone où est survenue l'explosion... de la fumée  se dissipait dans l'air, des wagons sont tombés du pont.. dans les décombres j'ai trouvé une meuf, jeune et plutôt mignonne mais bien amochée mais sur le coup j'ai pas pensé à la serrée mais a lui sauver la vie c'est battements de cœurs étaient très faible elle avait une belle blessure à la tête j'ai sorti mon tel et j'ai appeler le 911 - pompiers et ambulance. Les flics ont débarqués aussi j'ai eu le temps de demander où elle allait être transféré avant de me tirer...

 

Le lendemain je me suis rendu a l'hosto où la fille avait été prise en charge., bon je me suis fait passer pour un cousin éloigné, j'ai pu savoir son nom "Sarah Katell" une française par dessus ça, mais impossible de la voir dans son état j'ai du attendre une semaine avant d'apprendre qu'elle revenait parmi nous.. franchement elle a eu du bol... après sa sortie on s'est revu plusieurs fois elle m'a expliquée ce qu'elle faisait ici loin de sa terre natale. Elle revient de loin c'est tout ce que je peux vous dire mais le plus important c'est qu'elle est moi nous nous sommes rapproché au fil des semaines et étant donné la tournure des choses, je lui ai présenté  ma famille  et ça c'est plutôt bien passé car a l'heure actuelle, Sarah a rejoint nos rangs... Maintenant j'ai 23 ans, les années passes, le club prospère et moi, je suis assis à la table de réunion, mon Full Patch dans le dos et Sarah, ma régulière à mes côtés jusqu'à ma mort.

THEME SONG - BEN GRIME
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